Les Demandes en Mariage
Une fâcheuse demande
Elle veut son indépendance. Il veut récupérer ce qui lui revient de droit. L’un d’eux devra rendre les armes.
Eleanor Daventry s’est vu léguer une fortune, mais son héritage s’accompagne d’une condition : l’obligation de se marier. Intrépide et indépendante, elle préférerait devenir enseignante que de prendre pour époux un homme pour lequel elle n’a pas d’affection.
Stratford Tunstall vient seulement de découvrir que son prédécesseur a légué la terre du domaine non inaliénable à miss Daventry. Bien que cynique au regard de l’amour, l’homme reconnaît une solution pragmatique quand il en voit une. Miss Daventry et lui doivent se marier, et Stratford ne perd pas de temps pour faire sa cour, avec pour résultat : un désastre sans nom.
À la lumière d’une proposition si insultante, Eleanor s’enfuit à Londres où elle atterrit à son insu dans la demeure des plus proches amis de Stratford. Mis désormais constamment sur la route l’un de l’autre, Eleanor ne peut s’empêcher d’admirer le talent de Stratford pour les excuses, qu’importe le nombre de fois qu’il se voit devoir en faire. Stratford finit par reconnaître que, à l’encontre de toutes ses prédictions, Eleanor rencontre un franc succès dans la bonne société. Quelle bonne fortune ! Si seulement ses prétendants ne ressentaient pas le besoin de venir le voir en quête de conseil…
Quand des forces combinées menacent la réputation d’Eleanor, Stratford réalise que ce n’est pas seulement de sa dot dont il se soucie. D’une façon ou d’une autre, il va devoir convaincre Eleanor que son intervention pour la secourir est inspirée par l’amour.
Une fidèle demande
Elle est née pour régenter la société londonienne. Il ne pouvait s’en échapper assez vite.
Quelques mots murmurés dans la bonne oreille et Anna Tunstall peut amener quiconque à faire ce qu’elle veut ; exactement le talent nécessaire pour une femme destinée à devenir l’épouse d’un homme politique. Une visite estivale à la propriété de campagne d’une amie est la distraction parfaite avant le début de la saison londonienne, au cours de laquelle Anna trouvera le parti à la hauteur de ses ambitions.
Harry Aston a éconduit les nobles aspirations de sa famille en entrant dans les ordres, où il espère pouvoir améliorer la vie des gens. Les tentatives incessantes de sa mère pour lui trouver une femme suffisamment bien née — et riche — n’ont pour résultat que de renforcer sa décision. Il n’a jamais été amoureux et elle ne devrait pas s’imaginer que de telles femmes tombent des cieux, particulièrement dans un village comme Avesbury.
Quand Harry trouve Anna inconsciente sur la route et qu’elle se réveille dans ses bras, son monde bascule sous son regard. Mais, avant qu’il ne puisse penser que le ciel se soit finalement mis à l’œuvre, il doit convaincre Anna que son séjour prolongé à Avesbury n’est pas une mauvaise farce du destin. Mais plutôt l’opportunité pour elle de s’abandonner à de nouvelles ambitions — et à son cœur…
Une fervente demande
Elle l’aime d’aussi loin qu’elle s’en souvienne. Il réalise rapidement son attachement. Et maintenant, ils ne se reverront peut-être plus jamais.
Phoebe Tunstall a vécu toute sa vie dans l’ombre de sa sœur jumelle avenante et à être au service de sa jeune tante. Lorsqu’elle se retrouve soudain seule et dégagée de toute responsabilité, elle décide de relever le défi lancé par l’homme qu’elle admire depuis longtemps, le meilleur ami de son frère, Lord Ingram.
Frederick Ingram est sous le choc d’apprendre que son premier amour a épousé quelqu’un d’autre quelques semaines seulement après leur rencontre. Frustré, il est incapable de regarder la petite sœur de son ami, Phoebe, vivre docilement et attendre que le bonheur vienne à elle. Il lui dit de vivre de façon plus audacieuse. Mais il ne s’attendait pas à ce qu’elle le prenne au mot et se rende à Bruxelles alors que Napoléon entame sa marche vers le nord.
Frederick arrive à Bruxelles pour remplir son devoir militaire et, contrairement à ce qu’il pensait, il ne trouve pas Phoebe transie de peur devant la menace d’invasion de l’Empereur. Au lieu de cela, elle semble être devenue le centre d’attention de la société mondaine avec tous les yeux masculins de la ville rivés sur elle. Phoebe est impatiente de montrer à Frederick ce qu’il a manqué pendant toutes ces années, et il est enfin prêt à lui déclarer son amour.
Mais… la guerre finit par éclater.
La Chronique des Claverings
Déshonneur et Rédemption
Elle a besoin d’un soutien. Il a besoin qu’on le laisse tranquille.
Selena Lockhart vient sans dot ni relations, et elle ne se fait pas d’illusion quant à l’accueil que la société mondaine lui réservera. Surtout après que son père a joué sa fortune, en précipitant la disgrâce soudaine de la famille et la rupture des fiançailles de Selena. Il n’est donc pas surprenant que son nouveau voisin, Sir Lucius, la traite avec dédain. Pourquoi devrait-il regarder au-delà des apparences alors que les siennes sont si peu prometteuses ?
Sir Lucius Clavering n’est pas marié, mais il pourrait tout aussi bien l’être, compte tenu de ses nombreuses obligations familiales. Il est censé escorter sa mère veuve jusqu’aux eaux thermales, assister aux dîners de sa sœur mariée et venir en aide à ses vauriens de frères et sœurs plus jeunes. Pour couronner le tout, les femmes célibataires et les mères entremetteuses se bousculent après lui, prétendant à sa fortune et à son titre, et il se retrouve sans aucun un instant de paix.
Lorsque Selena se présente à la porte de Lucius pour demander de l’aide, il est sûr que c’est un autre stratagème visant à mettre un terme à sa précieuse existence de célibataire. Bien que ses préjugés ne durent pas longtemps, Lucius craint que sa première réaction n’ait gâché ses chances avec elle. Comment peut-il la sauver des de la société mondaine alors qu’elle continue de le tenir éloigné?
Hors Série
Une épouse peu encline
Elle a accepté le mariage sur un coup de tête. Il l’a voulu pour l’argent.
Kitty Stokes n’aurait jamais imaginé être faible au point de se sacrifier sur l’autel des obligations familiales. Mais lorsque son frère lui fait comprendre que sa seule alternative au mariage avec Lord Hayworth est de jouer les nourrices pour ses propres enfants, Kitty accepte à contrecœur.
Phineas Hayworth a renoncé à voir sa nouvelle épouse avant le jour de leur mariage. C’est le prix qu’il s’est forcé à payer pour avoir décidé d’épouser la sœur d’un riche marchand afin de sauver son domaine de la ruine. Il est donc ébranlé par sa beauté, ainsi que par son traitement glacial, qu’il estime mériter. Il fait le serment de ne pas s’approcher d’elle pour avoir un héritier si elle n’en fait pas elle-même la demande.
Alors que Phineas entreprend de mettre de l’ordre dans son domaine et de présenter sa nouvelle épouse à la société mondaine, il la trouve plus délicieuse qu’il n’aurait pu l’espérer, même dans le cadre d’un mariage d’amour. Kitty continue de garder ses distances, bien qu’il soupçonne que ses sentiments pour lui soient tout aussi profonds que les siens. Alors que l’amour et le désir de Phineas pour sa femme grandissent, il réalise que même s’il était autrefois prêt à se contenter d’un mariage sans amour, il ne supporterait plus un amour non réciproque.
A l’âge de dix-sept ans, Jennie Goutet fait le rêve qu’elle épousera un jour un Français, et part à Avignon pour le trouver. Bien que son rêve lui échappe, elle affronte la vie avec audace, enseignant en Asie, étudiant à Paris, puis voyageant pour le compte d’une agence de publicité new-yorkaise
Lorsque Dieu l’appelle, elle se montre d’abord réticente et doit affronter les épreuves d’un deuil dévastateur, de la dépression et de l’addiction avant de revenir à Lui. La Providence la prend alors par la main et son rêve devient réalité lorsqu’elle rencontre puis épouse son mari français, part avec lui en mission humanitaire en Afrique de l’Est et revient enfin s’installer en France pour fonder une famille.
Récit courageux et palpitant, empreint d’honnêteté et de force, Un océan d’étoiles nous parle d’amour, de chagrin, de foi, de dépression, de rayons de soleil perçant les nuages gris… et de l’espérance, qui demeure dans nos cœurs bien après le point final.
« La vulnérabilité de Jennie Goutet nous invite à la suivre au fil des hauts et des bas de son chemin de foi. A maintes reprises, elle nous fait contempler la tendresse d’un Dieu qui vient nous chercher où que nous soyons, avant même que nous ne reconnaissions sa voix. » Anna Whiston Donaldson, auteur de Rare Bird, cité dans la New York Times Best Seller List.
« Dans cette magnifique biographie,Jennie Goutet décrit le parcours de foi et d’amour d’une femme au travers d’une histoire peu ordinaire, à la fois intensément personnelle et complètement universelle. J’ai volé et plongé avec elle du début jusqu’à la fin. » Julie C. Gardner, auteur de Letters for Scarlet
« Dieu écoute. Jennie Goutet entrelace le récit de ses incroyables expériences à l’étranger avec sa prière continuelle : “Dieu, est-ce que tu m’entends ?” Et la réponse qu’elle reçoit encore et encore est : “Oui.” J’ai adoré ce livre. »- CeeCee James, auteur de Ghost No More
CHAPITRE SIX
Elva, mon ancienne assistante, bien qu’ayant déménagé à Taipei, faisait toujours partie de ma vie. Un week-end, elle est venue me voir et m’a emmenée dans les montagnes. J’adorais rouler en mobylette. Grisée par la vitesse en dépassant les gens et en filant le long des paysages, je me sentais libre. Comme le port du casque n’était pas obligatoire et qu’il m’importait peu de survivre ou non à une chute, j’ai laissé le vent s’engouffrer dans ma chevelure et tourbillonner le long de mon corps. Je voulais qu’il arrache la douleur de ma poitrine.
Nous avons d’abord roulé dans les rues familières, bondées, encombrées de marchands bruyants poussant leur marchandise à chaque coin de rue. Nous nous arrêtions aux feux rouges, perdues au milieu d’une armée de motos, les épais nuages blancs des pots d’échappement montant jusqu’au premier étage des immeubles alentour. Puis, la chaussée s’est élargie et nous avons commencé à apercevoir de plus en plus la campagne. Nous avons roulé comme ça pendant plus d’une heure jusqu’à ce qu’enfin, au loin, les montagnes apparaissent.
Nous avons emprunté la large route droite qui traversait les rizières avant d’aborder la montagne. Les virages faisaient s’incliner nos corps d’un côté puis de l’autre au fur et à mesure de notre ascension. Nous avons trouvé un petit espace de terre battue au bord de la route pour nous garer. Dès que le moteur a été coupé, le calme de l’endroit m’a frappée. Il n’y avait personne à part nous.
Nos paniers à la main, nous avons commencé à cueillir des litchis sauvages sur les grands buissons du bord de la route, essayant d’atteindre toujours plus haut au-dessus de nos têtes les fruits les plus gros et les plus juteux. Nous nous arrêtions pour peler la peau rose et cartonneuse d’un fruit et sentir son goût douceâtre avant de recracher le noyau lisse et brun, les doigts collants de jus. Une fois nos paniers pleins, nous avons repris la route jusqu’à un large torrent qui dévalait la montagne en sinuant. En son milieu, deux larges rochers dépassant du courant impétueux nous invitaient à nous asseoir.
Des pierres rondes plus petites formant un passage dans le courant nous ont permis d’atteindre en sautillant les rochers du milieu. Là, nous avons papoté, tout en regardant nos coques de litchis vides flotter le long du courant. Quand le soleil a commencé à baisser, la fraîcheur de l’air et la lumière déclinante nous ont finalement fait sortir de notre rêverie. Une fois debout, nous avons retrouvé notre équilibre pour retraverser le torrent sur les pierres et reprendre nos affaires pour rentrer.
Je n’oublierai jamais cette journée dans la montagne, ce jour où les paysages et les sentiments m’étaient si étrangers qu’il me semblait vivre momentanément la vie de quelqu’un d’autre, ce jour où j’ai essayé d’échapper à ma douleur.
Je nous revois, faisant soudain face à la montagne, parcourant librement le dédale de routes jaunes dans une mer de riz doré qui ondulait dans le soleil à perte de vue. L’image de ce soleil brillant, de ce ciel bleu, du riz d’or et des montagnes vertes et brunes au loin, et moi, volant, m’envolant au milieu de tout cela… je crois que cette scène restera gravée dans ma mémoire avec ses couleurs éclatantes jusqu’à mon dernier jour.
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